Dans le but de suivre les orientations données par l’OMS à propos de la vaporisation, le gouvernement vénézuélien a interdit la vape sur son sol. Cette décision a suscité plusieurs avis dont celui de Alberto Gomez, Community Manager pour l’Espagne et l’Amérique latine de la Worl Vaper’s Alliance. Voici ce qu’il faut retenir de son intervention.
Le Venezuela dit non à la vape
Le ministère vénézuélien du pouvoir populaire pour la santé a interdit de la vape sur son territoire. En effet, la vente des cigarettes électroniques avait déjà été interdite depuis le mois de juin aux mineurs. Dès lors, Nicolás Madulo, le président de la République du Venezuela a demandé d’évaluer leur interdiction totale. Il n’aurait fallu que deux mois, pour que le ministère de tutelle ne prenne afin la décision. Celui-ci a donc publié une réglementation qui interdit la fabrication, la distribution, le stockage, l’exportation, l’utilisation, la consommation et la publicité des cigarettes électroniques.
La décision est prise en réponse aux alertes de l’OMS qui annonce que les cigarettes électroniques ne sont pas sûres et sont donc nocives pour la santé. En prenant une telle décision, le gouvernement vénézuélien emboîte les pas à plusieurs autres pays de l’Amérique latine comme le Mexique. Ce dernier avait aussi pris une décision similaire en 2022 dans le cadre du renforcement des règles antitabac.
Une interdiction qui aurait peu de chances pour aboutir
Si ce règlement du gouvernement vénézuélien est accepté par certains citoyens, d’autres ne l’approuvent pas. Ainsi, depuis la publication officielle de cette décision, elle fait couler d’encre et de salive. Alberto Gomez, Community Manager pour l’Espagne et l’Amérique latine de la Worl Vaper’s Alliance a commenté ladite décision.
Pour lui, l’interdiction des produits à moindre risque au Venezuela est un revers pour la santé publique. Il affirme en effet que plusieurs milliers de Vénézuéliens avaient mis fin à la consommation du tabac traditionnel grâce au vapotage. Cela avait donc contribué à l’amélioration de leur santé. Les personnes concernées ne pourront plus accéder aux produits de vapotage et ce serait très difficile pour qu’ils passent à des alternatives moins novices.
Il va encore plus loin en affirmant que de telles décisions échouent toujours et entraînent une pléthore de problèmes. Alberto Gomez précise le fait que les usagers se tournent vers le marché illicite ou recommencent à fumer. Sur le long terme, les fumeurs retrouvent leurs anciennes habitudes, ce qui aura un impact considérable sur leur santé.
La santé publique se détériora donc et le système sanitaire devra faire face à des coûts élevés à cause de la montée fulgurante du tabagisme. Par ailleurs, le système illicite ne contrôle pas la vente aux mineurs et d’ailleurs, les produits ne passent pas les contrôles de qualité et de sécurité.
Il invite le Venezuela à suivre les exemples de la Suède ou le Royaume-Uni qui sont sur le point d’éradiquer le tabagisme en adoptant une approche différente de celle de l’OMS. Le gouvernement vénézuélien a l’obligation d’écouter les cris des personnes concernées, conclut Alberto Gomez.
Qui est la WVA ?
La WVA est une organisation internationale qui amplifie la voix des vapoteurs passionnés du monde entier. Elle est constituée de plusieurs couches dont des groupes de représentants de vapoteurs, des partenaires de l’organisation ainsi que des vapoteurs individuels du monde. Cette organisation met à la disposition des vapoteurs des moyens pour faire la différence dans leur communauté.